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Troisième Voyelle : boutique cadeaux d’artisanat français

Ce mois ci c’est Isabelle Gobetti qui se prête au jeu de l’interview pour présenter sa toute jeune boutique de cadeaux Troisième Voyelle spécialisée dans l’artisanat français. J’ai connu Isabelle via Instagram (encore) mais par le biais du compte de mon blog de loisirs créatifs cette fois.

Nous partageons une passion commune pour les activités et les jolis objets. Lorsqu’elle a annoncé travailler sur un projet de boutique j’ai tout de suite été frappée par l’efficacité avec laquelle elle a suggérer certains aspects de sa communication grâce à son ancienne vie.

On sent la détermination et l’envie dans son projet, et j’avoue être également super fan de son identité visuelle avec ses couleurs et ses motifs pêchus !

1. Bonjour Isabelle parle-nous un peu de toi, de ton parcours.

Hello Myrlène, j’ai 32 ans, je suis mariée et je vis dans les Hauts-de-France/près de Lille. J’adore les activités manuelles en tout genre (tricot, dessin, bricolage, …), chiner (du coloré option indus’ !) et voyager (partir à la découverte, par exemple, de l’Ouest Américain).

J’ai travaillé durant 9 ans en marketing/comm’ dans l’agro-alimentaire. Une expérience très enrichissante qui m’a permis d’acquérir de nombreuses compétences que je mets dorénavant au service de ma petite entreprise.

2. Quand et pourquoi as-tu décidé de te lancer dans l’entrepreneuriat ? Qu’est ce qui t’a motivé à lancer ta boutique ?

L’idée d’entreprendre me taraudait depuis des années : salon de thé avec un espace onglerie, restaurant kids-friendly, … J’avais beaucoup d’idées mais je n’avais jamais poussé la réflexion plus loin.

Un coup dur de la vie m’a paradoxalement donné la force d’étudier la faisabilité du projet qui me tenait désormais à cœur : une boutique cadeau d’artisanat français. Mes priorités avaient changé, ma vision du monde du travail également et j’avais désormais envie d’avoir un travail plus en accord avec mes valeurs/mes passions et de travailler « pour moi ».

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J’ai entamé un suivi auprès de la CCI de Lille et j’ai assez vite sauté le pas en lançant mon entreprise Troisième voyelle (SASU) fin Octobre 2020, j’ai ouvert dans la foulée mon e-shop fin Novembre 2020. Mi-Février 2021, je vais ouvrir ma boutique physique, ce qui est pour moi la « concrétisation » et le développement logique de Troisième voyelle.

3. Pour financer ton projet tu as monté une campagne de financement réussie sur Kiss Kiss Bank Bank. Comment l’as-tu préparée ? Cela s’est-il passé comme tu l’imaginais ?

Je dois dire que ma campagne aurait pu être mieux ficelée. J’avais déjà participé au financement de campagnes mais c’était une première pour moi d’en organiser une !

J’avais choisi Kiss kiss bank bank plutôt que Ulule car la plateforme mettait en avant un « accompagnement personnel » pour le montage de la campagne. Je suis globalement déçue de cet « accompagnement », il me manquait certaines ficelles comme la mise en place de palier afin de faciliter la réussite de la campagne.

Cela dit je suis extrêmement reconnaissante envers toutes les personnes qui ont participé et qui m’ont permis de financer une partie de mon projet.

4. Tu t’es lancé en pleine crise du COVID en 2020, quel a été les challenges que tu as rencontrés ? Quelles leçons en as-tu tirées ?

Avec le COVID, beaucoup de choses fonctionnent au ralenti notamment au niveau administratif (immatriculation, …). Se lancer dans cette période troublée c’est aussi trouver les ressources au quotidien pour rester focalisée sur son projet, ne jamais baisser les bras face à la conjoncture, savoir répondre aux doutes/inquiétudes de ses proches, …

A ce jour, je ne sais pas de quoi l’avenir sera fait : comment va évoluer la crise sanitaire que nous traversons ? Quel en sera l’impact sur mon entreprise ? Vais-je pouvoir ouvrir ma boutique dans 15 jours ? Tout est flou…cela dit, je ne perds pas mon optimisme ni mon envie d’y croire et c’est de cette manière que j’ai réussi à avancer jusqu’à présent.

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5. Comment s’organise ton travail au quotidien ?

Avoir son entreprise c’est être un véritable couteau-suisse option débrouille ! Je gère mon site internet (mise en ligne des articles, changement des bannières, amélioration continue du référencement, …), je m’occupe des créateurs/produits (visite artisans, recherche de nouveautés, veille concurrentielle, …), j’anime mes réseaux sociaux (photos, contenu,…), je m’occupe de l’administratif (dépôt de marque, comptabilité, …)… bref un travail complet !

6. Comment sélectionnes tu les produits/ créateurs que tu proposes dans ta boutique ?

Je suis en perpétuelle recherche de nouveaux talents/produits ! Je « fouine » sur Etsy, Instagram, Facebook, … et je fais aussi appel à mon réseau via mes followers, mes artisans, mes ami(e)s, …

7. Tu travailles aussi à l’ouverture d’une boutique physique. Pourquoi ce choix ? Quelles sont les différentes étapes que tu as du suivre ?

Mon projet a toujours été d’avoir une boutique physique, d’ailleurs j’ai négocié un prêt bancaire pour financer sa création il y a de cela plusieurs mois, avant même d’être immatriculée.

J’ai commencé par lancer mon e-shop, que j’ai autofinancé, tout en cherchant en parallèle un local ou m’installer. Je n’ai pas communiqué en amont sur ce projet de boutique physique car je savais que cela prendrait un peu de temps. Je souhaitais m’installer dans une zone précise ou les disponibilités sont rares (surtout sur des petites surfaces) et les loyers élevés.

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8. Tu as une identité visuelle pêchue et bien affirmée, quelles ont été tes inspirations. Comment as-tu créé ton image de marque ?

Bien que je propose uniquement de la fabrication française, je ne souhaitais pas une image de marque « nationaliste ». Dans ma communication j’utilise notre drapeau avec parcimonie et ses couleurs ne font pas partie de ma charte graphique. Selon moi, un joli logo ne suffit pas, il faut avoir un logo qui nous ressemble !

Mon identité visuelle reflète ma personnalité et mes goûts : un univers pétillant et coloré, un brin audacieux !

9. Comment as-tu travaillé sur la construction de la stratégie de communication pour ta marque ?

Dans mon cas, l’adage « le cordonnier est toujours le plus mal chaussé » est en partie vrai ! J’ai fait l’ébauche de ma stratégie de communication avant même l’immatriculation de mon entreprise. J’ai pensé mon projet de manière globale et la communication faisait partie de mon business plan.

Pour ce qui est de mon plan de communication, j’ai à cœur de faire mieux pour 2021 ! Je me suis laissée déborder par les missions quotidiennes en oubliant de me référer à ce « guide » et surtout en ne l’enrichissant pas, en voyant les actions à court terme uniquement.

Petit à petit, je m’organise de mieux en mieux, je suis plus efficace et cela vaut pour la communication également !

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10. Quelles sont les moyens que tu utilises pour ta communication (site internet, réseaux sociaux, newsletter)?

Principalement, j’utilise mon site e-commerce ainsi qu’Instagram. J’ai également un blog depuis quelques années, à titre personnel, que j’ai conservé et que je vais développer à l’avenir pour parler de mon entreprise.

J’ai également une page Facebook, c’est un réseau que je découvre car je n’ai jamais eu de page personnelle sur ce réseau social. Avec l’ouverture de ma boutique physique, je vais mettre en place une newsletter mensuelle.

11. Es-tu à l’aise avec la communication web ? Des choses que tu souhaiterais développer ou améliorer ?

Je me rends compte que chaque support à ses codes et que je ne les ai pas tous ! Rendre un site marchand attractif et vivant n’est pas si facile et cela prend du temps. Avoir un joli site est une chose mais qu’il soit visible en est une autre ! Obtenir un bon référencement prend du temps (SEO) et demande un budget à long terme (SEA). Il n’y a pas de secret, pour vendre davantage il faut commencer par améliorer son trafic.

Je ne partais pas de zéro niveau connaissances web, cela dit j’ai beaucoup appris sur le tas et grâce à mon amie Justine qui m’a aidé à mettre en place mon site e-commerce. J’essaie de penser régulièrement à l’optimisation de mon site marchand, mon prochain chantier est l’ouverture des livraisons à l’Europe.

12. Un dernier conseil, un retour sur ton expérience d’entrepreneure ?

Mon conseil s’adresse à toutes celles et ceux qui ont une petite lueur d’entrepreneuriat en eux : lancez-vous/tentez ! C’est une aventure tellement enrichissante et formatrice que même un échec n’en serait pas un.

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